La nuit du texte
Autour de la tombe der
Histoire de la pierre
   
   
 
Poètique de Qassim Haddad.

Traduction arabe-francais: Yaqoob Muharraqui

La nuit du texte est un rêve dense, plein des êtres et des éléments. Elle peut être une nuit qui a plus de présence que les jours d’effacement. La nuit est une écriture liée aux rêves, et là uniquement nous somme francs.Nuit, malgré sa présence intime, reste un texte en ta marge, ou bien une marge en soi, que tu réserve pour t’aider à affronter le centre et ses marges.
Tu amènes ta marge à un isolement qui ne peut être etteint par le texte des gens. Comme si dans la liberté de la marge tu as le droit de libérer les miroirs de leur cpativité. Dans la nuit intime tu peux transformer le rêveen une lampe qui balance tes ombres pendant que tu arpentes chambres et couloirs. Solitaire, léger, libre, tu surprends ton âme et tu l’étonnes avec des découvertes merveilleuses. Tu révèles le texte comme étant toi-même, tu pleures comme tu pleures sur toi-même. Cette nuit est la tienne, avec laquelle tu te fortifies et tu te vantes.

Ce n’est pas en lisant le texte, mais en étant prêt à croire à ce que tes yeux aspirent comme étant les contemplations des âmes blessées. Et s’il t’arrive d’être atteint par la surprise parce que le texte propose tant de paradoxes, en envahissant ta tranquilité et troublant ta certitude; tu dios avoir la dignité et l’aisance de la narration et pour que tu ne t’anéantisses en regrettant tes sentiments de perte qui te surprend pendant ton balbutiement dans un sommeil profond qui te berce avec l’illusion d’achèvement.

Dans le texte tu es comme l’aveugle qui avec ses beaux rêves découvre la nuit. Portant une lampe, guidant un troupeau de papillons vers l’abîsme de feu. Prétendant qu’il est la fenêtre des ténèbres. Pour le poète, le texte est à la fois son paradis et son enfer. Mais le lecteur ne veut voir dans le texte que le paradis, plus précisément son paradis à lui, sans se soucier de l’enfer qui met le poète à l’épreuve, l’anéantit et le recrée. Le moment du texte pour moi est semblable au moment du corp. Le corps ou tout les sens sont primordiaux, donc tous les éléments esthétiques sont valables et essentiels pour réaliser l’acte de l’expression, de la révélation et de la comunication. Le plaisîr qui se réalisera au moment du corps sera plus agréable, plus merveilleux et plus vrai aussi quand le corps se réfugie dans tous ces sens accessibles, aussi bien les sens ostensibles que les sens refoulés. Le coprs s’élève en ce moment dans son plaisîr chaque fois qu’il est en mesure de practiquer sa liberté extrême, dans le corps il y a une énergie de la beauté qui ne se révèle pas seulement dasn sa nudité apparente, mais qui se dissimule surtout dans son déguisement et son identification et son frottement avec le désir de l’ambiguité et du secret sans pareil.

Dans le passé j’ai écrit tant des poésie rythmées, et peut être plus qu’il a été nécassaire. Très tôt j’ai senti une force inclinaison vers le rythme. Même mon écriture hors du rythme n’a pas abandonné la musicalité d’une certaine façon, ce dont je sens toujurs un mystérieux plaîsir, quasi spirituel. Je n’ai pas de préjugés dans ce domaine. Il me semble que la sensibilité au ruthme chez moi est un élément fondateur essentiel (parmi d’autres) qui donne au texte sa singularité poétique. Et par conséquent sa différence avec la prose. Je pense que dans la langue arabe – sans se contenter des rythmes al Al Khalil – il y a une énergie sans limite des rythmes, et que le poéte peut la découvrir et jouir de son esthétisme.

Le poète n’abolit pas les limites préétablies pour fuir le rythme et les mesures rythmiques, au contraire il fait tant pour éviter une facilité qui méprise ses énergies et son ambition illimitée. Il le fait aussi pour découvrir une nouvelle variété de musique, qui cnvient à son âme et à sa vision dans chaque texte. La musicalité n’est pas un ton extrinsèque, mais elle est la perle des phares.

Je crois que un des défis devant la bnouvelle écriture poétique est d’être appelé à convaincre le lecteur qu’il est en face d’une poésie arabe originale, par le goût, la sensibilité et la musicalité et qui n’est pas senti par le lecteur comme un texte traduit d’une autre langue.

L’écriture hors des mesures rythmiques – aprés avoir abandonné les mesures et les rythmes Khalilite – doit être regardée comme étant une responsabilité plus sérieuse que cellle assumée par le mouvement de rénovation dans les années cinquante et qui a été à la portée du poète arabe de l’époque. Il ne faut pas mésestimer les magnifiques, merveilleuses et dangereuses fortunes que nous avons entre les mains.

Dans une société captivée comme celle qui m’emprisonne je ne trouve aucun rapport logique entre elle et mon écriture. Mais certains peuvent dire que le refus en soi est une sorte de relation avec le réel. Cela peut être une hypothèse. Elle s’avère comme un rapport d’assasinat réciproqe, ce qui ne donne au poète aucune énergie positive – comme l’amour – dans sa vie courante.

Pourquoi nous négligeons de droit dont est privé le poéte arabe. Je vois le fossé se creuser entre l’écriture et la réalité arabe – dans son déclin – et le poète n’a pas de résolutions prêtes pour cette situation. La rénovation dans le domaine de la création poétique, ne peut qu’être l’opposé du but recherché par le réel. De plus –dans mon écriture- je ne vois pas un quelconque progrès dans la structure de la société arabe, ce problème ne me regarde plus. Ce que j’aime elle le refuse peut être, ou bien n’est pas beaucoup ou rapidement aimé par elle, mais je n’ai pas de remède à ce problème. J’espère que nous évitons l’enlisement dasn la reproduction des idées et des concepts révolus. Quant aux principes et aux valeurs humains ils sont autre chose, plus profond, plus tendres, et plus beaux que ceux échangés par l’opinion public intellectuel dominant.